Editos 2018


Edito du 30 décembre 2018

« Je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose »

1 S 1, 20-22.24-28; Ps 83 (84); 1 Jn 3, 1-2.21-24; Lc 2, 41-52

 

La famille est pour l’Église la « cellule originelle de la vie sociale » (catéchisme n°1882). D’elle dérivent toutes les conséquences pour la personne, la société, l’Église. Cette fête de la Sainte Famille ne fait pas la promotion d’un modèle familial même si la famille nucléaire dans la mariage est à l’« image de Dieu » (Exhortation du Pape François, Amoris Laetitia, n°10). Au contraire, cette fête insiste plutôt sur la fécondité spirituelle du couple Marie & Joseph : leur amour laisse l’espace nécessaire pour que la première parole de Jésus que retient l’Évangile soit son lien unique avec son Père.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 23 décembre 2018

Dieu Sauve
Mi 5, 1-4a; Ps 79 (80); He 10, 5-1; Lc 1, 39-45

 

Le nom de Jésus signifie « Dieu Sauve ». Ce dimanche, par sa mère, le Sauveur s’en va à la rencontre d’Élisabeth, de Jean-Baptiste et de toute l’espérance d’Israël et du monde. Cette belle visitation est la réponse de Dieu à l’attente du salut exprimée dans l’Ancien-Testament. Nous sommes très proches des fêtes de la Nativité. Notre terre est en train de donner naissance à son Roi.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 16 décembre 2018

Es-tu celui qui doit venir ?

So 3, 14-18a ; Is 12 ; Ph 4, 4-7 ; Lc 3, 10-18

 

C’est le dimanche de la joie (Gaudete, « Réjouissez-vous »). Nous poursuivons la lecture de la rencontre de Jean-Baptiste avec les pécheurs en conversion. La question s’entend trois fois « Que devons-nous faire ? » Puis, Jean-Baptiste bascule et parle du Christ. C’est lui qui vient nous adopter. Ce qu’il y a à faire ? Désirer l’Esprit-Saint ardemment et nous identifier au Christ.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 9 décembre 2018

Renouvelés par l’Esprit
 
Solennité de l’Immaculée Conception (samedi)
2ème dimanche de l’Avent (dimanche)
 

Nous croyons que peu à peu, par un chemin ressemblant à un enfantement dans la douleur, l’Église rassemblera toutes choses dans le Christ. Elle sera l’humanité renouvelée. Pour autant, le chemin est encore long mais Marie est une belle figure de ce que nous allons tous ensemble devenir. Elle est la « toute Sainte ». Elle est la Mère des vivants (saint Épiphane). De Marie à Saint Jean-Baptiste, il y a le fil précieux de la fidélité des hommes aux promesses de Dieu et de la fidélité de Dieu à ses promesses.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 2 décembre 2018

Tenez-vous prêts

Jr 33, 14-16; Ps 24 (25) ; 1 Th 3, 12 – 4, 2 ; Lc 21, 25-28.34-36

 

Nous commençons une nouvelle année (C) en lisant l’Évangile selon Saint Luc. Et nous vous proposons d’arpenter en communauté cette préparation à Noël avec quatre repères déclinés chaque dimanche. Pour inaugurer l’Avent, ce sera « Tenez-vous prêts ». Ce commencement associera la pastorale des jeunes et la catéchèse samedi à la Saint Éloi de Ville-sur-Terre dimanche. Et si nous nous demandions quelle est la qualité de notre écoute ? Façon de fixer notre attention sur le Seigneur qui appelle, surtout pendant l’Avent.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 24 novembre 2018

« Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix.»

Jn 18, 37 ; Dn 7, 13-14; Ps 92 (93);  (Ap 1, 5-8); Jn 18, 33b-37

 

L’or offert à l’enfant par un mage à Noël rappelle que par sa Croix Jésus est Roi de l’Univers. Désormais, tout lui est soumis en attendant qu’il soumette à son tour toute la Création à son Père afin que Dieu soit tout en tous (1Co 15, 27-28). Par conséquence, on croit que le pouvoir royal de Jésus nous est communiqué par notre baptême : chacun s’emploie à s’amender et à servir le Christ chez les autres en les conduisant vers le Roi. Cette solennité remet radicalement en question tout cléricalisme chez les prêtres et les laïcs.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 17 novembre 2018

Journée Mondiale des Pauvres

 

Les bénévoles de l’équipe locale du Secours Catholique des ensembles paroissiaux vont essayer de se faire connaître un peu plus, sur le sens de l’engagement.
Par exemple : une dame seule, isolée, en grandes difficultés et détresse, apprécie le temps d’écoute, l’aide matérielle et l’accompagnement moral que nous lui apportons. Elle se sent de plus en plus reconnue et valorisée. Cette situation se multiplie auprès d’autres personnes de toutes origines grâce à l’épicerie solidaire de Bar-sur-Aube et de Vendeuvre-sur-Barse (nouvellement inaugurée). Les personnes achètent des produits à moindre coût dans un cadre accueillant de rencontres. Elles échangent leur savoir faire, partagent des moments où leur compétence sont reconnues et agissent ensemble pour un accès digne.
Nous avons besoin de l’engagement de tous, de la générosité DES FUTURS BÉNÉVOLES dont nous avons un grand besoin et de la générosité des donateurs pour que nos projets puissent aboutir.

Comme le figuier de l’Evangile, nous essayons d’apporter l’ESPÉRANCE.

 

 L’équipe des bénévoles


Edito du 11 novembre 2018

« Ne crains pas ! » 1 R 17, 13 

1 R 17, 10-16; Ps 145 (146) ; He 9, 24-28; Mc 12, 38-44

 

Dans ce célèbre épisode où une pauvre veuve donne son obole, Jésus distingue le superflu du nécessaire. L’exemple est saisissant d’autant que le contraste avec les riches et ostentatoires scribes est grand. Il faut que Jésus regarde attentivement, en retrait, pour apercevoir le don de cette femme et le magnifier. Derrière cette opposition, l’Évangile donne une valeur à l’au-delà de l’apparence. Ce n’est pas la quantité d’argent ou les masques qui ont de la valeur ici mais la foi de celle qui se dépouille de sa subsistance entière. Ce que Dieu fait en son Fils dans l’Incarnation et sur la Croix.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS

 

 Commémoration de l’Armistice de la guerre 1914-1918


Edito du 4 novembre 2018

« …vaut mieux que toutes les offrandes et les sacrifices »

Mc 12, 33 ; Dt 6, 2-6; Ps 17 (18); He 7, 23-28; Mc 12, 28b-34

 

Notre foi s’échoue trop souvent sur l’écueil du sentiment religieux individuel. Or, Jésus ne dissocie jamais l’impératif de l’écoute de Dieu et l’amour fraternel. Les deux sont liés. Parfois, à l’inverse, nous réduisons la foi à un excellent humanisme. Ce qui ne correspond pas non plus aux deux commandements de l’Évangile de ce dimanche.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS

  

L’Équipe Pastorale Paroissiale et l’équipe de moisson de Ville-sous-la-Ferté – Bayel – Champignol-lez-Mondeville a accepté la décision de notre évêque de confier la réflexion publique du devenir de l’aménagement pastoral de la chapelle Saine-Anne de Clairvaux au chanoine Dominique Roy. Il est le conservateur ecclésiastique du patrimoine religieux du département et responsable diocésain de la Commission d’Art Sacré. Il animera avec le père Guillaume LANGLOIS une réunion à ce sujet le 7 février 2019 au centre paroissial de Bar-sur-Aube. Cette réunion est ouverte à tous. Pour l’heure, les œuvres du XXème siècle ont été déposées et sont conservées à la maison diocésaine de Troyes.


L'édito de la Toussaint

Bonne fête à nos frères les Saints

Ap 7, 2-14; Ps 23 (24); 1Jn 3, 1-3; Mt 5, 1-12

  

Par l’Eucharistie, Jésus sanctifie dans la plénitude de son amour tous ceux que nous recevons comme des frères, les Saints. Ceux qui, avant nous, ont connu les tribulations sur le chemin étroit de la foi ne nous intimident pas car leur fidélité certaine est sans héroïsme. Leur témoignage est plutôt une main tendue entre ciel et terre pour nous aider à ne pas faillir lorsque l’épreuve pèse. Ces frères sont solidaires de nous. Nous avons tous des aïeux qui nous font signe (2 novembre). Mais les saints sont des frères dans la foi (1 novembre) qui nous entraînent vers un unique Père.


Edito du 28 octobre 2018

« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »

Mc 10, 51; Jr 31, 7-9; Ps 125 (126) ; He 5, 1-6; Mc 10, 46b-52

 

Nous sommes en chemin depuis notre baptême pour recouvrer la vue. Accepterions-nous de reconnaître que, pas après pas, notre parcours s’éclaire progressivement rendant le sens de notre marche plus évident ? Ceci n’étant possible qu’en Jésus. Il nous dévoile ce qui nous ne pouvions pas comprendre ni voir. La lumière que reçoivent les nouveaux baptisés signifie qu’en Lui seul il est possible d’entrer dans le Royaume promis aux pauvres et aux petits.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 21 octobre 2018

« J’ai soif de toi. Viens ! »

Is 53, 10-11; Ps 32 (33); He 4, 14-16; Mc 10, 35-45

 

«L’Église étant tout entière missionnaire, et l’œuvre de l’évangélisation étant un devoir fondamental du Peuple de Dieu, le saint Concile invite tous les chrétiens à une profonde rénovation intérieure, afin qu’ayant une conscience vive de leur propre responsabilité́ dans la diffusion de l’Évangile, ils assument leur part dans l’œuvre missionnaire auprès des nations.» (Vatican II, Ad Gentes. 35).

Ce dimanche, nous nous associons à la prière de toute l’Église pour la mission et le produit de notre quête est entièrement reversé aux Œuvres Pontificales Missionnaires. 40% des ressources sont au bénéfice de la vie de diocèse pauvres pour financer leur frais de structure. 27% sont à destination de la formation des prêtres, des séminaristes et des novices. 15% sert à la construction et réparation d’églises, de chapelles et de presbytères. 13% pour des crèches, des orphelinats et pour la catéchèse et 5% pour des aides d’urgence

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 14 octobre 2018

« Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »

Mc 10, 20; Sg 7, 7-11; Ps 89 (90); He 4, 12-13; Mc 10, 17-30

 

À l’homme, il semble impossible de franchir les passages ultimes. Ces moments décisifs d’une existence que l’on devine mais que l’on veut ignorer, qui semblent coûteux autant qu’ils sauvent. À Dieu, tout est possible dira Jésus. Cet homme de l’Évangile qui est pourtant fort zélé n’a pas encore parcouru la moitié de son chemin. Il a encore de grands biens. Osons croire que cet homme nous ressemble et qu’il nous fait signe au seuil de ces décisions importantes d’une vie qui restent à prendre.

+ P. Guillaume LANGLOIS

 

 

Dans les mois qui viennent, en accord avec l’Équipe Pastorale Paroissiale, l’équipe de moisson et le conseil paroissial des affaires économique de Ville-sur-Terre - Jaucourt – Soulaines Dhuys, la salle paroissiale de Ville-sur-Terre va être mise en vente par l’Association Diocésaine de Troyes qui en est propriétaire.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 7 octobre 2018

« Au commencement de la création »

Mc 10, 6 ; Gn 2, 18-24; Ps 127 (128); He 2, 9-11; Mc 10, 2-16

 

Les mœurs font partie de l’humain et être un disciple de Jésus ne signifie pas s’en abstraire. La joute entre les pharisiens et Jésus porte sur le cœur insatiable de l’humain. D’ailleurs, Dieu en son Fils rejoint notre cœur jusqu’à ce point. Dans sa réponse, Jésus remonte au commencement de la Création pour mieux éclairer ce que l’homme est appelé à devenir, en quoi il est appelé à s’amender. Cette « méthode » sera beaucoup commentée par le Pape Saint Jean-Paul II dès son Encyclique Redemptor Hominis du 4 mars 1979, quelques mois après son élection. C’est notre projet en paroisse : toujours avoir conscience que le cœur insatiable de tout homme est transformé par le Christ et, de ce fait, reçoit une dignité nouvelle. Alors, au lieu de nous arrêter sur la « dureté » du cœur d’un tel ou d’une telle, en communauté, empruntons le chemin de l’amour fraternel.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 30 septembre 2018

« Celui qui est un scandale… »

Mc 9, 42; Nb 11, 25-29; Ps 18 (19); Jc 5, 1-6; Mc 9, 38-43.45.47-48

 

« Les récentes révélations d’abus commis sur des mineurs par des prêtres ou un évêque viennent jour après jour assombrir nos esprits, alourdir nos cœurs, accroître les réticences envers l’Église, ébranler la foi de certains. (…) Et pour ajouter à notre douleur, nous devons constater que des évêques et des supérieurs religieux n’ont pas traité ces affaires de manière adéquate et vraiment consciente de la souffrance profonde et imprescriptible des victimes. (…) Les actes de nature sexuelle sur des mineurs ou sur des adultes vulnérables, quels qu’en soient les auteurs, sont inacceptables : ils violent la dignité fondamentale de la personne abusée. Ils sont encore plus inacceptables de la part de prêtres ou de personnes consacrées qui ont vocation particulière à être présence et visage de Jésus-Christ. Un prêtre qui s’est adonné à de tels actes n’a pas seulement violé la dignité de sa victime, il a bafoué les engagements de son ordination et il a insulté la sainteté de Dieu, en défigurant son visage de tendresse et d’amour. »    Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes

 

(Vous pouvez consulter l’intégralité de sa lettre ainsi que celle du Pape François du 20 août sur https://www.catholique-barsuraubois.fr ou en demandant au secrétariat de la paroisse)


Edito du 23 septembre 2018

« De quoi discutiez-vous en chemin ? »

Mc 9, 33; Sg 2, 12.17-20; Ps 53 (54) ; Jc 3, 16 – 4, 3; Mc 9, 30-37

 

Le désir de Jésus est de faire connaître son Père et d’édifier un peuple de Fils. Selon l’Écriture, l’issue prématurée et douloureuse de cette entreprise et de son Maître d’Œuvre est hautement probable dûe à l’incompréhension des siens et d’un grand nombre d’adversaires. Dans l’Évangile de ce dimanche nous découvrons que Jésus a grandement conscience de cette fin douloureuse et inéluctable. Lucide, Jésus s’y prépare. Il est seul car ses disciples ne comprennent pas. Du reste, leur attitude participe de cette issue. Son désir n’en n’est pas moins grand.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 16 septembre 2018

« Pour vous, qui suis-je ? »  

Mc 8, 29; Is 50, 5-9a; Ps 114 (116 A); Jc 2, 14-18; Mc 8, 27-35

 

Avec sa lettre du 20 août au Peuple de Dieu, de façon inédite, le Pape François veut nous faire réagir face à cette culture de l’abus dans l’Église qui honteusement va jusqu’à générer des crimes. Voici une petite phrase de Jésus qui, sortie de son contexte, justifierait ces abus : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » (Mc 8, 34) Comme si Jésus justifiait la souffrance où irait jusqu’à la promouvoir. Bien-sûr que non ! À moins de se prendre pour Jésus ! Ce que Simon-Pierre est en train de faire. Car à tout bien y réfléchir, de-là à ce que Simon-Pierre écrase ses frères il n’y a qu’un pas. Être disciple de ce Maître-là c’est entrer dans la communion des frères (prêtre, diacres et laïcs ensemble) à s’aider à porter chacun nos croix.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 9 septembre 2018

« Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu ; c’est la vengeance      qui vient, la revanche de Dieu ; il va vous sauver. » (La première lecture). Comprenons bien, le prophète ne parle pas de vengeance contre des hommes mais contre le mal. Il annonce la victoire de l’amour de Dieu contre le mal, la haine et la violence. C’est un encouragement pour tous ceux et celles qui ont vécu dans la peur.

 

Dans l’Évangile, la guérison du sourd-muet nous montre que Jésus rétablit la pleine communication de Dieu avec les hommes. Cet Évangile nous parle aussi de nous : bien souvent, nous sommes repliés et refermés sur nous-mêmes ; nous devenons incapables d’ouverture réciproque : le couple fermé, la famille fermée, le groupe fermé, la paroisse fermée. Mais Jésus veut nous rejoindre. Aujourd’hui comme autrefois, il continue à nous dire : « Ouvre-toi ! » Ne reste pas enfermé dans tes soucis personnels ni dans tes relations habituelles. Ouvre-toi à la Parole de Dieu ! Ouvre tes oreilles pour l’écouter ! Ouvre ta langue pour la communiquer.

  

+ Père Rozario


Edito du 2 septembre 2018

Nous vivons dans un monde qui souffre à cause de ces violences et de ces injustices. Parce que de nos jours, beaucoup de gens pensent qu'il n'est pas nécessaire d'aimer, de respecter et d'adorer le Seigneur. De l'autre côté, beaucoup de gens deviennent égoïstes ; alors ils n'aiment pas les autres et la sympathie et l'affection diminuent de jour en jour. Mais Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». Il ne suffit pas d’accomplir des gestes religieux mais la pratique effective de l’amour. C’est sur notre amour que nous serons jugés. L’alliance entre Dieu et les hommes est une histoire d’amour passionné. Le deuxième volet concerne l’amour du prochain. Il s’agit d’éviter tout ce qui peut faire du mal aux autres.

Dans l’Évangile, nous voyons Jésus en conflit avec un groupe de pharisiens : Le problème c’est que ces pharisiens oublient le plus important : « Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi. » : « C’est du dedans, du cœur de l’homme que sortent les pensées perverses, inconduites, débauches, adultères, cupidité, méchanceté, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout cela rend l’homme impur. » Nous recevons cet Évangile comme un appel à nous convertir et à nous nourrir chaque jour de la Parole de Dieu. Le Seigneur est toujours là pour nous apprendre à mettre de plus en plus d’amour dans notre vie. 

 

+ Père Rozario.


Edito du 26 août 2018

La deuxième lecture est un beau passage concernant la relation de don de soi des époux. Saint Paul commence avec la femme. Dire "que les épouses soient subordonnées à votre mari comme à Christ" ne donne pas aux maris la permission ultime de gouverner en tant que dictateurs totalitaires. Si la femme doit être subordonnée à son mari quant à Christ, alors nous devons nous rappeler qu’une relation saine avec Dieu n’est pas une relation tyrannique. Dieu est amour. Il veut le meilleur pour notre vie, mais il ne nous force jamais.
Saint Paul porte son attention sur le mari. Le mari n'a pas le droit divin de décréter que sa propre volonté est parfaite. Il est appelé à être un reflet de Christ. Rappelez-vous que le Christ se décrit comme « doux et humble de cœur ». Saint Paul demande aux maris « d’aimer vos femmes, comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré à elle ». C'est important ! Comment Christ a-t-il aimé l’Église ? Il s'est totalement sacrifié pour cela. L'amour mutuel rend notre famille et notre société heureuse, paisible, de bien-être.

 

+ Père ROZARIO


Edito du 19 août 2018

Jésus insiste : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de  l’homme

et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie. »

 

Il ne donne pas d’explication. Il les invite à un acte de foi. C’est ce même acte de foi que nous sommes appelés à faire à chaque messe. Nous reconnaissons en Jésus le Pain vivant donné pour la vie du monde. Aujourd’hui comme autrefois, c’est difficile à comprendre. Beaucoup refusent de l’accepter ; d’autres sont trop habitués. Il nous faut retrouver toute la force et la nouveauté du message qu’il nous adresse : Jésus nous donne les paroles et la nourriture de la Vie éternelle. Nous entrons dans une communion d’amour avec Dieu qui nous fait entrer dans une communion d’amour avec tous les hommes.

 

+ Père ROZARIO


Edito de l'Assomption - 15 août 2018

« Il a posé son regard sur l’humilité de sa servante. »

Ap 11, 19a ; 12, 1-6a.10ab; Ps 44 (45) ; 1 Co 15, 20-27a; Lc 1, 39-56
 

Assez simplement on peut dire que le 15 août est d’abord un anniversaire dédié à Marie bien que nous ne sachions pas le jour où elle fut enlevée au ciel. À cela, pour la France, nous sommes reconnaissants qu’un vœu du roi Louis XIII en 1638 consacre la France à la Vierge Marie et déclare le 15 août fête nationale (qui le demeura jusqu’à la fin de l’Empire). C’est surtout le dogme de l’Assomption proclamé par le Pape Pie XII en 1950 qui fit de ce jour ce que nous en célébrons. Or, c’est d’abord une béatitude que nous célébrons aujourd’hui. Elle n’a pas été formulée mais elle a été portée par Marie, la toute première chrétienne : « Heureux les humbles ».

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 12 août 2018

« Le pain que je donnerai, c’est ma chair. »  

Jn 6, 51 ; 1 R 19, 4-8; Ps 33 (34); Ep 4, 30 – 5, 2; Jn 6, 41-51

 

Il se peut que nous éprouvions ce que vivre veut dire lorsque nous sommes atteints dans nos limites. Regardons l’exemple des fortes chaleurs. En effet, nos existences croisent de ces déserts qui révèlent nos subtils équilibres affectifs, psychiques, spirituels et intellectuels en les transgressant. Comme Élie fuyant la reine Jézabel. Mais alors, la nourriture bienfaisante reçue de Dieu – quoique frugale – montre à l’inverse combien des limites dépassées et des équilibres perdus deviennent dans nos vies des commencements. Il en est de-même et plus-encore en Jésus qui est nourriture et vie éternelle du Père dans la simple nourriture de son corps offert.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 5 août 2018

« Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »  

Jn 6, 28 ; Jr Ex 16, 2-4.12-15; Ps 77 (78); Ep 4, 17.20-24; Jn 6, 24-35

 

Difficile de se défaire de l’idée de devoir gagner son ciel par la qualité/quantité de nos œuvres. S’agiter, travailler, s’occuper, avoir besoin de venir en aide à moins d’avoir besoin d’être aidé. La communauté chrétienne peut devenir une vaste entreprise sociale où seul prime l’activisme avec un passage obligé par une dépendance des uns par rapport aux autres. La question posée à Jésus quelque temps après le miracle des pains et des poissons lui permet de d’abattre cette conception tenace. En effet, la foi est un abandon comme Jésus s’abandonne à son Père. Ce n’est pas une réalisation humaine.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 29 juillet 2018

On mangera et il y aura des restes »

2R 4, 43; 2R 4,42-44; Ps 144(145); Ep 4, 1-6; Jn 6, 1-15

 

La prodigalité est toujours un signe. Mais sur quoi ouvre-t-il ? Nos prodigalités humaines tournent nos regards vers les généreux bienfaiteurs qui en sont la cause. Mais pour quoi faire et pour quoi dire ? Par contre, la prodigalité divine est un signe qui ouvre en ne cessant pas de conduire nos désirs vers des altitudes plus élevées. C’est ce que fait Jésus avec l’infiniment peu de nourriture à sa disposition pour une foule immense. Le signe eucharistique est là qui nous interpelle sur la puissance du Fils qui accomplit les Écritures en obéissant à son Père. Jésus se sert de nos maigres provisions et nous rassemble dans une unique espérance.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 22 juillet 2018

« On n’avait même pas le temps de manger. »  

Mc 6, 31; Jr 23, 1-6; Ps 22 (23); Ep 2, 13-18; Mc 6, 30-34

 

Avoir et exercer un pouvoir qui se soucie du bien des sujets, tel est l’appel du Seigneur dans les lectures de ce dimanche. Il y a de mauvais pasteurs comme il y a de mauvais gens de pouvoir. Ces faux bienfaiteurs qui ne se servent qu’eux-mêmes sont fustigés par l’Écriture contrairement à Jésus qui apparaît comme la figure du Bon Pasteur qui donne sa « vie pour ses brebis » (Jn 10, 15) Il n’a même pas le temps de manger ! Sa vie est offerte pour ses brebis jusqu’à être consommé lui-même dans l’Eucharistie.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 15 juillet 2018

« En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes.»

Ep 1, 7 ; Am 7, 12-15; Ps 84 (85) ; Ep 1,3-14; Mc 6,7-13

 

Dans une longue prière, l’évêque qui consacrera le nouvel autel de l’église de Meurville en rappellera plusieurs significations : le symbole du Christ, la table de la fête, le lieu de la paix, la source d’unité pour l’Église, le centre de notre louange et de notre action de grâce. Comme le Christ qui s’est livré lui-même au Père comme une offrande pure, l’Eucharistie qui sera célébrée à cet autel nous obtiendra le pardon. Au-delà du précieux meuble de pierre qui demeurera désormais pour des siècles dans cette église de Meurville, rappelons-nous que Jésus est la pierre angulaire de nos vies et de notre communauté.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 8 juillet 2018

« Les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné »

Ez 2, 4; Ez 2, 2-5; Ps 122 (123); 2 Co 12,7-10; Mc 6, 1-6

 

En regardant la vie comme elle va, il y a bien des sujets qui provoquent notre désapprobation. « Le monde va mal » diraient d’autres. Le Seigneur lui-même au prophète Ézéchiel se plaint des fils de son peuple. Mais c’est sans compter sur un pouvoir extraordinaire que nous avons tous : celui de notre cœur. Jésus n’est pas accueilli dans sa propre patrie ? Qu’importe puisqu’il est doux et humble de cœur et quoi qu’en disent les « siens » qui sont souvent ses détracteurs ! La liberté de Jésus est celle de son cœur. Jésus nous a donné ce pouvoir.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 1 juillet 2018

« Qui m’a touché ? »

Mc 5, 31 ; Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24; 29 (30); 2Co 8, 7.9.13-15; Mc 5, 21-43

 

Émeline fait son entrée en catéchuménat lors de la messe de samedi soir, c’est-à-dire qu’après déjà un an de préparation, elle demande à la communauté paroissiale de la reconnaître en route vers son baptême. On pourrait la comparer à cette femme malade depuis douze ans ou bien cette jeune fille de douze ans à toute extrémité. Non qu’elle soit malade mais qu’elle cherche à toucher Jésus qu’elle croit être le Sauveur. Toucher, être touché… entrer en contact : la foi passe par nos corps. C’est pour cette raison qu’au début de la messe, le prêtre fera des signes de croix sur les sens d’Émeline. Nos sens peuvent se laisser piéger comme ils sont le point de contact avec la vie de Jésus. D’ailleurs, de Jésus, ce n’est pas son âme que nous recevons à l’Eucharistie mais bien son corps.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 24 juin 2018

« Jean était une lampe qui brûle et qui luit. »

Jn 5, 35 Is 49, 1-6; Ps 138 (139) ; Ac 13, 22-26; Lc 1, 57-66.80

 

La nativité de Saint-Jean-Baptiste est solennité et elle « tombe » un dimanche cette année. Cette fête du Précurseur précède de six mois celle du Sauveur. Il tressaillit d’allégresse dans le sein de sa mère lorsque Marie alla la visiter. Il est à ce titre joie spirituelle et nous pouvons demander qu’il nous en fasse le don en ce jour. L’Église voisine de Chaumont est en fête et nous la portons dans notre prière.

Nous communions à une autre joie : celle des enfants et des familles de l’École Sainte-Thérèse qui vivent leur kermesse ce dimanche.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 17 juin 2018

« Dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. »

Mc 4, 33 ; Ez 17, 22-24; Ps 91 (92) ; 2 Co 5, 6-10; Mc 4, 26-34

 
Vingt et un jeunes font leur profession de foi aujourd’hui. Cet événement résume ces deux paraboles de Jésus : la semence qui germe toute seule et la graine de moutarde. À eux seuls ces jeunes représentent l’espérance d’une communauté chrétienne, la puissance de l’Esprit-Saint et la confiance en Jésus. Ils montrent comment la grâce de leur baptême s’est déployée peu à peu jusqu’à ce jour. Nous nous en réjouissons avec eux et leurs familles afin que nous continuions tous de semer.
  
+ P. Guillaume LANGLOIS

Edito du 10 juin 2018

« Sois marqué de l’Esprit-Saint, le don de Dieu »

 

Alice, Benoît, Ludivine, Maurice, Oriane, Raphaël, Thomas, Tristan reçoivent le sacrement de la Confirmation des mains de notre évêque à Bossancourt ce samedi. Ils se sont préparés pendant deux ans sur leur paroisse de Vendeuvre-sur-Barse ou de Bar-sur-Aube. Au moment de la grande prière, l’évêque demande à l’assemblée : « Pensons aux confirmands d'aujourd'hui, à leur engagement, à tout ce que nous espérons pour eux, à tout ce que Dieu souhaite pour eux. » Les dons pour chacun sont variés. Ils sont tous au service du même Corps et proviennent tous de l’unique Esprit-Saint. Louons le Seigneur pour cette profusion de dons au service de son Église et bon vent à ces nouveaux confirmés !

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 3 juin 2018

« Le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. »

Ex 24, 3-8; Ps 115 (116b); He 9, 11-15; Mc 14, 12-16.22-26
 

Par-delà notre sensibilité à l’hémoglobine ou à la question de l’abattage des animaux - pour peu que nous voulions bien regarder ce que signifie « sceller une alliance irrévocable » - cette solennité du Saint Sacrement est une merveille. Elle prolonge celle de la Sainte Trinité. Jésus mène à son achèvement l’œuvre de son Père dans le Saint-Esprit par sa propre vie librement offerte. C’est ce qui est au centre de chaque eucharistie de manière toujours unique et nouvelle. Entourons de notre affection, de notre prière et de notre joie ces enfants qui communient pour la première fois en ce dimanche.  

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 27 mai 2018

« C’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre. »

Dt 4, 39;Dt 4, 32-34.39-40; Ps 32 (33); Rm 8, 14-17; Mt 28, 16-20

 

La solennité de la Sainte-Trinité est la fête des cœurs qui s’identifient complètement à Jésus. Dans l’Esprit-Saint, ils entendent vivre comme Lui ses obligations de Fils et d’Envoyé du Père. Ils entendent assumer comme Lui les petits tracas du quotidien et les combats intérieurs. Ils remettent entre ses mains, comme Lui, toutes choses que nous recevons pour dire merci à Dieu-Père. Comme Lui, ils assument le devoir de l’Amour dans les bonheurs comme dans les larmes. Comme Lui au milieu des gens, comme Lui à l’écart. Comme Lui dans le service, comme Lui dans la prière. Accueillons en cette fête les quatorze enfants qui communieront pour la première fois dimanche prochain.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 20 mai 2018

« Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs »

Ac 2, 1-11; Ps 103 (104) ; Ga 5,16-25; Jn 15, 26-27.16, 12-15

 

Le Seigneur est un bon maître d’apprentissage. Il n’introduit pas son apprenti dans son métier de manière théorique. Au contraire, il donne part à sa réalité en le faisant pratiquer. Quel est ce métier ? Aimer ! Les outils ad hoc pour le pratiquer ? L’Esprit d’amour du Père et du Fils.      Rendons grâce pour Delphine qui est confirmée ce samedi à la cathédrale de Troyes par notre évêque. Rendons grâce pour Alice, Benoît, Oriane et Tristan, ainsi que pour quatre autres jeunes qui seront confirmés dans l’élan de Pentecôte le 9 juin prochain à Bossancourt. Belle fête de Pentecôte.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 13 mai 2018

« Qu’ils aient en eux ma joie » Jn 17, 13

Ac 1, 15-17.20a.20c-26; Ps 102 (103); 1 Jn 4, 11-16; Jn 17, 11b-19

 

Réduits au nombre de onze, entre Ascension et Pentecôte les apôtres choisissent Matthias pour prendre la place du douzième. Ils sont réunis au cénacle en prière. Ils ont appris à identifier avec Jésus le trésor qui demeure enfoui dans le champ de leur cœur. Ils ont tout quitté et tout vendu pour acquérir ce champ et jouir de son trésor par l’Esprit-Saint que Dieu donne. Bientôt ils vivront dans le grand champ du monde avec la même liberté qu’ils ont recouvrée en eux-mêmes par leur foi.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 6 mai 2018

« Demeurez en mon amour »

Ac 10, 25-26.34-35.44-48; Ps 97 (98) ; 1 Jn 4, 7-10; Jn 15, 9-17
 

Voici le dernier dimanche avant l’Ascension du Seigneur. Les paroles de Jésus rapportées par la liturgie en cette veille de l’Ascension résonnent comme un testament. Tout l’Amour de Dieu nous a été partagé par Jésus et il ne dépend désormais que de nous qu’il puisse porter du fruit. La tâche d’aimer comme il aime peut nous sembler hors de portée mais c’est sans compter sur les dons que Dieu nous fait et nous fera dans l’Esprit Saint, si nous sommes prêts. À la clef, nous est promise la joie.

  

 + P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 29 avril 2018

Hors de moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15, 5)
Ac 9, 26-31 ; Ps 21 (22) ; 1 Jn 3, 18-24 ; Jn 15, 1-8

 

Notre baptême nous enracine en Jésus et, avec Lui, nous sommes cachés en Dieu. L’Écriture d’aujourd’hui nous invite à vérifier la qualité de notre enracinement en Jésus. Pouvons-nous durer en Lui ? Ce que nous croyons être de Jésus, l’est-il vraiment ? Les images de la vigne et des sarments évoquent la joie de nos fêtes mais surtout du soin saisonnier à prodiguer à la plante comme nos amis vignerons le savent bien. Par-dessus tout nous sommes renvoyés à l’unité de chaque sarment à l’Unique Cep.
 

 + P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 22 avril 2018

« Écouter, discerner, vivre l’appel du Seigneur »
Ac 4, 8-12 ; Ps 117 (118) ; 1 Jn 3, 1-2 ; Jn 10, 11-18
 

Cette journée de prière dédiée à toute vocation divine est tournée vers la XVème assemblée générale du Synode des Évêques à Rome, en octobre prochain, consacré aux jeunes, la foi et la vocation. Répondre à l’appel du Seigneur après l’avoir écouté et discerné revient à enfouir librement sa vie dans le Christ. Quelques-soient nos états de vie, être en Christ, consiste à s’abandonner à Lui dans la connaissance et l’amour comme Lui le premier s’abandonne pour chacun d’entre nous. Cette beauté a deux conséquences : suivre Sa voix et être à son aise dans Son unique troupeau. Prions de toutes nos forces tous les jours pour les vocations à commencer par la nôtre en particulier.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 15 avril 2018

« Tout doit s’accomplir »

Ac 3, 13-15.17-19; Ps 4 ; 1 Jn 2, 1-5a; Lc 24, 35-48

 

La foi des premiers témoins de la résurrection s’appuie sur des signes : vide du tombeau, stigmates de Jésus. Mais cette foi opère aussi une synthèse entre l’espérance d’Israël et ce que Jésus de Nazareth a subi afin de pouvoir dire avec assurance, « cela devait se passer », « c’est ce qui était promis ». Cette assurance de nos premiers frères est la nôtre aujourd’hui. Non pas pour reproduire le même schéma, mais pour – dans une véritable conversion de notre cœur – discerner ce vers quoi notre « ici et maintenant » éclairé par notre foi nous conduit à espérer.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 8 avril 2018

2ème dimanche de Pâques - dimanche de la Miséricorde

Ac 4, 32-35 ; Ps 117 (118) ; 1 Jn 5, 1-6 ; Jn 20, 19-31

 

Notre feuille paroissiale arbore chaque dimanche les paroles de Jésus Ressuscité : « La paix soit avec vous ». Elle est un don mais non pas à la manière du monde. Elle vient du plus profond des enfers visités par Jésus. Ses plaies sont des preuves de cette paix. Elle ne peut être reçue que dans l’abandon dans la foi, comme Thomas. De la lumière du tombeau pascal, nous témoignons par notre vie en communauté que nous faisons nôtre cette paix dans l’Esprit-Saint. Rendons-grâce pour les nouveaux baptisés de ce weekend.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 1 avril 2018

Fête de Pâques

 

L’Église a veillé et prié comme Marie. Puis, en faisant mémoire du long chemin parcouru avec Dieu, l’amour devient foi en la résurrection. De la nuit au jour de Pâques, cette foi va se faire proclamation assurée, joie assumée, amour partagé.

Le long entraînement du Carême est aussi un temps de veille et de prière pour toute notre communauté. Aujourd’hui, elle ressuscite avec son Seigneur. Réjouissons-nous d’avoir trouvé notre Bien-Aimé, le Seigneur, qui a déposé un sceau sur notre cœur.

 

Le passage de la mort à la vie est aussi le fait des nouveaux baptisés. Accueillons les nouveau-nés de l’Amour de Dieu. Enfin, que chacun soit tendrement béni pour ce qu’il est dans notre communauté.


Edito du 25 mars 2018

Dites : « Le Seigneur en a besoin »

Mc 11, 1-10 ; Is 50, 4-7; Ps 21 (22); Ph 2, 6-11; Mc 14, 1 – 15, 47

  

En vivant l’entrée de Jésus à Jérusalem et sa Passion jusqu’à sa mort en croix, il se peut que nous disions « tout s’arrangera finalement ». Un peu comme si une information divulguée venait à gâcher un suspens. Au contraire, il nous faut participer à l’accomplissement du chemin de Jésus le plus sérieusement possible. C’est la raison pour laquelle Jésus a besoin d’un ânon. Permettons-lui d’entrer à Jérusalem pour ce que sincèrement il était aux yeux des foules à cet instant même si les mêmes se retourneront contre lui. Cet ânon évoque le Messie et le Roi. Nous croyons qu’Il l’est et qu’Il le devient par la croix qu’il portera jusqu’au Golgotha avant qu’elle ne le porte.  

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 18 mars 2018

« S’élever »

Jr 31, 31-34; Ps 50 (51) ; He 5, 7-9; Jn 12, 20-33

 

Le cinquième verbe de notre chemin de Carême en communauté est « s’élever ». En ce jour, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement organise sa collecte nationale. Des familles de notre paroisse vont s’associer dans l’après-midi du dimanche à « Bouge-ta-planète ». S’élever est bien souvent le défi auquel nous sommes tous renvoyés dans notre relation à notre corps, aux autres et à Dieu. Notre baptême nous insère dans l’Alliance du Seigneur avec tout homme mais ça ne suffit pas : l’Esprit Saint nous tire vers le haut à la suite de Jésus. Il nous dégage et nous désenglue de notre horizontalité parfois trop triviale.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 11 mars 2018

« Se donner »

2 Ch 36, 14-16.19-23; Ps 136 (137) ; Ep 2, 4-10; Jn 3, 14-21
 

Le quatrième verbe de notre chemin de Carême en communauté est « se donner ». Notre dimanche est celui de la joie (Laetare). Nous sommes à la mi-carême est notre élan vers le but s’accroît dans la joie. Nous sommes plus vivement stimulés pour le don de nous-même à nos frères proches et lointains. Nous sommes plus étroitement unis à tous ceux qui se préparent au baptême à Pâques. Nous renouvelons notre foi en un Dieu d’amour et non pas de condamnation.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 4 mars 2018

« Se lier »

Ex 20, 1-17; Ps 18b (19); 1 Co 1, 22-25; Jn 2, 13-25

 

Le troisième verbe de notre chemin de Carême en communauté est « se lier». C’est une étape décisive dans la rencontre avec autrui autant qu’avec le Père du ciel. Ainsi nos amis du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement veulent nous ouvrir au Vrai Amour qui déborde. Nous leur en savons gré. Les lectures de ce jour, elles aussi, sont décisives dans l’accueil de l’Amour qui s’offre à nous : pas de Vrai Amour sans retournement vers Celui qui en est la source. C’est ainsi que notre Eucharistie reçoit l’offrande de nos vies et nous offre le Corps du Seigneur.                                

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 25 février 2018

« Se laisser toucher »

Gn 22, 1-2.9-13.15-18; Ps 50 (51); Rm 8, 31b-34; Mc 9, 2-10
 

Le deuxième verbe de notre chemin de Carême en communauté est « se laisser toucher ». Sur les montagnes du pays de Moriah et sur celle du Thabor, Dieu veut nous toucher par son Fils offert. Se laisser toucher pour que nos cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair capables de bonté et de pardon.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 18 février 2018

S’approcher

Gn 9, 8-15; Ps 24 (25); 1 P 3, 18-22; Mc 1, 12-15
 

Notre premier dimanche de Carême a pour thème « s’approcher ». Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement nous guide pas à pas jusqu’à la Semaine Sainte. Ce premier verbe d’une série de cinq évoque les étapes de la relation du prochain le plus lointain au plus proche. Tout commence par « s’approcher ». Comme le Règne de Dieu que Jésus clame juste après son séjour inaugural au désert. Du fin fond de l’inconfort, de la « crise », du néant du cœur, Dieu s’approche lui-même pour susciter l’espérance et l’amour. Dieu a la main, c’est lui qui s’approche le premier.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 14 février 2018 - mercredi des Cendres

« Tu es poussière et tu retourneras à la poussière »

Jl 2, 12-18; Ps 50 (51) ; 2 Co 5, 20 – 6, 2; Mt 6, 1-6.16-18
 

C’est un combat contre nos masques qui commence en ce premier jour de Carême mais pour l’Amour, dans l’Amour et par l’Amour. L’aumône, le jeûne et la prière sont centraux durant ces quarante jours qui nous séparent du dimanche des Rameaux. En communauté nous les vivrons dans la joie parce que le Christ nous sauve déjà dans son Amour et que rien de ce qui est noir et difficile dans nos cœurs ne peut y résister. Il nous reste à le vouloir. C’est le sens de ce premier jour. Cinq dimanches nous guideront vers la Semaine Sainte avec cinq marches : 1°) s’approcher, 2°) se laisser toucher, 3°) se lier, 4°) se donner, 5°) s’élever. À terme, nous serons prêts à aimer comme Il nous aime.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 11 février 2018

« Je le veux, sois purifié. »

Lv 13, 1-2.45-46; Ps 31 (32); 1 Co 10, 31 – 11, 1; Mc 1, 40-45

 

Marie, la mère de Dieu, est apparue en de nombreux lieux dans le monde et notamment à Lourdes, dans les Pyrénées, un 11 février 1858. À chacune de ses apparitions, elle n’a eu de cesse de souligner l’action de son Fils : « faites tout ce qu’Il vous dira » (Jn 2,5). Cette parole est le thème du pèlerinage diocésain qui se déroulera à Lourdes du 6 au 12 août 2018.

À l’image du lépreux qui vient à la rencontre de Jésus, être pèlerin nécessite de se mettre en mouvement dans un état de déséquilibre, de dépendance à Dieu. Le sourire de nos frères malades, pris en charge par des hospitaliers lors de ces quelques jours, montre à quel point il ne peut y avoir de vraie joie que dans l’abandon à Sa volonté divine. À Lourdes il n’y a pas d’un côté les malades et de l’autre les biens portants. Il n’y a qu’un peuple uni à son Dieu qui vient demander à Marie sa route.      

 

Agnès GONET


Edito du 4 février 2018

« Seule la vérité sait se détourner du mal. »

Jb 7, 1-4.6-7; Ps 146 (147a) ; 1 Co 9, 16-19.22-23; Mc 1, 29-39

 

Ce n’est pas en changeant de lieu que l’on parvient à se détourner du mal. Mais c’est en aimant le Christ et en le laissant nous aimer. Le Christ est la vérité. Nous le voyons dans ce passage de l’Évangile tour à tour médecin de jour, exorciste la nuit et Fils du Père (« c’est pour cela que je suis sorti… » Mc 1, 38). Il y a beaucoup de malades et de possédés qui circulent autour de lui. Mais il y a surtout un seul homme-Dieu ayant pouvoir de guérir et plein de bonté.

 

+ P. Guillaume LANGLOIS

 

 « Les membres de la Croix Rouge, des Restos du Cœur et du Secours Catholique remercient la communauté pour le don des denrées alimentaires, vêtements & autres biens récoltés pendant le temps de l’Avent. La moisson fut abondante : l’équivalent de 6 caddies de courses. Merci pour ce bel élan. »


Edito du 28 janvier 2018

« La vraie charité connaît Dieu »

Dt 18, 15-20; Ps 94 (95); 1 Co 7, 32-35; Mc 1, 21-28

Ces belles rencontres de Jésus en Galilée nous illustrent l’infinie tendresse et patience de Dieu pour conduire chacun à l’Amour. Voici aujourd’hui un homme « tourmenté d’un esprit impur ». La confusion doit régner dans son cœur autant que dans ceux des témoins de la scène. Mais en Jésus, de cette confusion naît l’Amour. C’est que l’Amour connaît Dieu. Là, où il y a Dieu, il y a l’Amour. « La vraie charité connaît Dieu » (n°83 Guigues 1er le Chartreux).

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 21 janvier 2018

« Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »

Jon 3, 1-5.10; Ps 24 (25); 1 Co 7, 29-31; Mc 1, 14-20
 

Jésus n’ignore pas la vigne. Les images abondent dans la Bible et il a su célébrer avec du vin. Mais le monde de la pêche est souvent convoqué dans l’Évangile. Il croise des pécheurs, les appelle. Il leur parle du Royaume à partir de leur monde : la mer agitée, pêche abondante, aller d’une rive à l’autre.

Pour nos amis viticulteurs cette Saint Vincent 2018 est centrée sur la fidélité à des valeurs dans de nouveaux équilibres à trouver. En effet, la profession accueille de nouvelles générations mais aussi doit faire face à de nouvelles attentes. Alors, comment rester fidèles sans rester immobiles ? En offrant au Seigneur notre métier, ses espérances, ses doutes, ses joies et ses peines, nous continuons de faire comme nos aïeux : nous reconnaissons que le fruit de la vigne ne nous appartient pas, il nous est offert … avec nos efforts.

Très belle fête à toute notre belle région.

  

+ P. Guillaume LANGLOIS


Edito du 14 janvier 2018

« Accueillir, protéger, promouvoir, intégrer les migrants et les étrangers. »

1    S 3, 3b-10.19; Ps 39 (40) ; 1 Co 6, 13c-15a. 17-20; Jn 1, 35-42
 

Seigneur, tu nous appelles à prendre le chemin de la rencontre, ouvert à l’autre, d’un autre pays, d’une autre culture. Aide-nous à nous mettre en route, ensemble. Imprègne-nous de ta Parole pour que nous puissions donner corps à ton Évangile :

- En nous accueillant mutuellement, dans la confiance, car chacun est porteur d’un message de ta part. Cette rencontre nous fera grandir en humanité.

- En protégeant ceux qui sont dans le besoin, particulièrement les plus faibles. Leur chair est ta chair !

- En promouvant la vie de chaque personne et un vivre-ensemble fondé sur la bienveillance et la reconnaissance mutuelle, terreau du respect, de la fraternité, de la justice, de la paix.

- En vivant dans une diversité réconciliée qui permette à chacun de s’intégrer, d’être capable d’apprécier la beauté de ce pays où nous vivons, prêt à en prendre soin et à y apporter la richesse qu’il porte en lui.

 

Ce n’est pas toujours une voie facile ; elle demande des choix, des dépassements. Mais c’est une voie porteuse de vie et d’espérance qui mène vers ton Royaume. Elle nous invite à cheminer en frères et sœurs, avec Toi à nos côtés.                                   

Amen


Edito du 7 janvier 2018

« Nous avons vu son étoile à l’orient, et nous sommes venus adorer le Seigneur.»

Is 60, 1-6; Ps 71 (72); Ep 3, 2-3a.5-6; Mt 2, 1-12

 

Tout comme les bergers, les mages venus d’Orient sont témoins du Christ qui nous éclaire de son éternelle lumière. Cette fête célèbre la manifestation du Christ au monde, ce que ces personnages venus de loin symbolisent plus fortement que les bergers des alentours de l’étable de Bethléem. Alors que la fête de la Sainte-Famille évoquait pour nous la croissance progressive de la foi dans nos cœurs, celle de l’Épiphanie célèbre l’universelle vocation à la foi au Seigneur Roi (or), Dieu (encens) et Crucifié (myrrhe). Belle fête à vous.

 

 

+ P. Guillaume LANGLOIS